DAYBREAKERS
Réal.: Michael & Peter Spierig
Avec: Ethan Hawke, Sam Neill, Willem Dafoe, Claudia Karvan, Michael Dorman

Wade ayant officiellement déposée une plainte réclamant mon retour, deux membres du GIGN ont débarqués chez moi aujourd'hui.
Je n'ai eu d'autre choix que de m'atteler à la vision de "Daybreakers" afin de vous pondre cette critique malgré la rouille qui s'est accumulée sur mon disque dur suite à ma pathétique tentative de fuir la vie de débauche et de stupre qu'entraine, comme le savent mes chers collègues, toute activité de blogging.
Maintenu de force à mon clavier par des liens tissés à partir de poils pubiens de onze vierges autrichiennes, je vais donc essayer tant bien que mal de structurer mes impressions à travers les vapeurs d'absinthe distillés sur les corps huileux des geishas hollandaises (très dur à trouver, il faut être genre blogueur de niveau 11) éparpillés dans le hammam où je me retire généralement pour écrire mes articles.
Daybreakers est un énième film de vampires partant d'un prémisse plutot original: en 2019, la quasi-totalité de la population mondiale est composée de vampires, le restant de la population humaine étant traité comme du bétail maintenu en vie à des fins purement alimentaires.
A la vue de la bande-annonce, il y a quelques mois, je l'avais plutot bien senti, ce petit film. Ethan Hawke semblait faire preuve de plus de charisme que d'habitude (oui, je le trouve généralement assez fade) et le mélange science-fiction/vampires avec un soupçon de film noir me paraissait plutot alléchant.
Eh bien, je confirme: Ethan Hawke a plus de charisme que d'habitude et le mélange science-fiction/vampires avec un jé né say kwa de film noir est alléchant. Au revoir!
Aaaargh! OK, OK, je continue, arrêtez de serrer, ça tire sur mes poils...
Daybreakers est réalisé par deux frères jumeaux Australiens, Michael et Peter Spierig. Si je vous dis ça, c'est juste pour que Maitresse Domina arrête de me fouetter. Cette remarque n'a absolument aucune pertinence vu que je n'ai vu aucun autre film de ces deux frères, et pour cause, ils débarquent complètement.
Ah si, il est peut être intéressant de souligner que les Spierigs ont également signé le scénario de ce film. J'ai parlé plus haut de "prémisse plutot original" et je le pense. Il y a, à mon avis, énormément de potentiel dans cette idée de départ qui touche (bon, de loin et de manière circonvolutée, je le concède) à un de mes sujets préférés: le darwinisme. J'adore le darwinisme, j'en commande systématiquement dans les restaus japs.
Dans l'univers de Daybreakers, l'humanité a atteint un nouveau stade d'évolution. En devenant des vampires, les hommes ont atteint l'immortalité. Littéralement. Pas genre "j'ai écrit un épisode de Plus Belle La Vie, donc après ma mort je continuerai à vivre dans la mémoire des blaireaux",... non, VRAIMENT immortel. Quand on y pense, c'est quand même un sacré thème de science-fiction, non? Vivre éternellement mais au prix de ne plus jamais voir la lumière du jour; supplanter l'homme en haut de la chaine alimentaire et les implications morales qui en découlent... Les Spierigs avaient de quoi concocter une belle petite parabole sur l'évolution humaine. L'ont-ils fait? Eh bien oui!
Nan, je déconne. Daybreakers n'est au final qu'un bon petit divertissement, à la croisée de "Soleil Vert" et de "Blade", avec juste ce qu'il faut d'action, d'effets spéciaux et d'acteurs sympathiques (ai-je mentionné que Hawke faisait preuve de plus de charisme que d'habitude?) pour ne pas vous donner l'impression d'avoir perdu votre temps et/ou votre argent mais ça ne va pas plus loin. Le scénario prend d'ailleurs souvent d'énormes raccourcis (la cure au vampirisme est UN PEU trop simple), cependant il y a de quoi facilement faire une suite, voire carrément une franchise si les recettes au box-office suivent. Irai-je voir un Daybreakers 2?... Pourquoi pas.

Sortie en France: 03 Mars 2010
Avec: Ethan Hawke, Sam Neill, Willem Dafoe, Claudia Karvan, Michael Dorman

Wade ayant officiellement déposée une plainte réclamant mon retour, deux membres du GIGN ont débarqués chez moi aujourd'hui.
Je n'ai eu d'autre choix que de m'atteler à la vision de "Daybreakers" afin de vous pondre cette critique malgré la rouille qui s'est accumulée sur mon disque dur suite à ma pathétique tentative de fuir la vie de débauche et de stupre qu'entraine, comme le savent mes chers collègues, toute activité de blogging.
Maintenu de force à mon clavier par des liens tissés à partir de poils pubiens de onze vierges autrichiennes, je vais donc essayer tant bien que mal de structurer mes impressions à travers les vapeurs d'absinthe distillés sur les corps huileux des geishas hollandaises (très dur à trouver, il faut être genre blogueur de niveau 11) éparpillés dans le hammam où je me retire généralement pour écrire mes articles.

A la vue de la bande-annonce, il y a quelques mois, je l'avais plutot bien senti, ce petit film. Ethan Hawke semblait faire preuve de plus de charisme que d'habitude (oui, je le trouve généralement assez fade) et le mélange science-fiction/vampires avec un soupçon de film noir me paraissait plutot alléchant.
Eh bien, je confirme: Ethan Hawke a plus de charisme que d'habitude et le mélange science-fiction/vampires avec un jé né say kwa de film noir est alléchant. Au revoir!
Aaaargh! OK, OK, je continue, arrêtez de serrer, ça tire sur mes poils...

Ah si, il est peut être intéressant de souligner que les Spierigs ont également signé le scénario de ce film. J'ai parlé plus haut de "prémisse plutot original" et je le pense. Il y a, à mon avis, énormément de potentiel dans cette idée de départ qui touche (bon, de loin et de manière circonvolutée, je le concède) à un de mes sujets préférés: le darwinisme. J'adore le darwinisme, j'en commande systématiquement dans les restaus japs.



Sortie en France: 03 Mars 2010