DEATHLOK 1/7
Scénario: Charlie Huston
Dessins: Lan Medina
Premièrement, j'aimerais signaler, avec une pointe de regret, que ce blog fonctionnera surement au ralenti dans les semaines à venir. Le manque de temps, combiné - avouons-le - à un certain manque d'inspiration, m'ont convaincus que le temps que je passe à réfléchir sur le contenu de ce blog prends un peu trop le pas sur mes autres obligations, notamment professionnelles, et j'espère que mes chers lecteurs ne le prendront pas comme un signe de dédain à leur égard, surtout vous, cher président Obama qui, je le sais, suivez régulièrement mes divagations avec une dévotion qui m'honore.
Sur ce...
Deathlok me rappelle ce genre d'acteurs "guest stars" qu'on voit tout le temps dans les séries télé et qui, curieusement, portent le même nom, à savoir Ah-ouais-lui Chais-pas-où-jlai-vu-mais-jeul-connais.
La tête de Deathlok me dit définitivement quelque chose mais impossible de me rappeler où et quand je l'ai vu. Je suis à 100% sûr qu'il n'avait pas sa propre série dans les années '80 (en tout cas pas dans les Strange, Titans et compagnie que je lisais enfant, ni dans les comics en VO que j'ai commencé à lire vers '85-'86) et comme j'ai zappé les années '90 en termes de BD, il est également certain que c'est pas là que je l'ai "rencontré".
Pourtant, c'est sûr, Deathlok n'est pas un nouveau venu (ben oui, je me suis quand même un peu documenté).
Créé dans les années '70 par Doug Moench, Deathlok a connu plusieurs identités dans ce que l'on pourrait appeler des "reboot" du personnage au cours des trente dernières années. Le principe du personnage reste cependant le même: il s'agit ni plus ni moins de l'ancêtre de Robocop, c'est-à-dire un cyborg dont la partie humaine, ressucitée d'entre les morts (je sais que c'est un pléonasme, Barack, tais-toi, je fais ce que je veux), lutte pour garder son humanité dans un corps en majeure partie robotisé.
Pour ce qui est de cet énième reboot, Charlie Huston reste fidèle à la tradition, du moins en apparence puisque Deathlok n'apparait pas encore dans ce premier épisode. Un petit mot en passant sur Charlie Huston: il s'agit d'un écrivain dont les premiers pas dans la BD ont été faits sur un autre reboot, celui de Moon Knight, qui personnellement ne m'avait pas convaincu (les aventures de Moon Knight continuent en ce moment dans "Vengeance of the Moon Knight" avec Gregg Hurwitz, un autre écrivain, aux commandes et qui semble beaucoup plus intéressant que Huston... Tiens, Stephen Hawking! Sympa de nous rejoindre, vieux... Love your work!
)
Mais contrairement à son passage sur Moon Knight qui m'avait laissé plutot froid, je dois dire que Huston a plutot réussi à m'accrocher avec ce revival de Deathlok. Contrairement aux quelques critiques que j'ai lu (4 en tout) d'ailleurs, qui semblent se plaindre d'un certain manque d'événements et même d'originalité dans ce début de scénario.
Franchement, je sais pas ce qui leur faut. L'intrigue de cette nouvelle mini-série se déroule dans un futur proche où la guerre est télévisée comme un sport dans lequel les meilleurs soldats deviennent adulés comme des athlètes superstars mais où les morts sont bien réels. J'avoue n'avoir pas tout compris car, contrairement à des histoires comme "Rollerball" où le principe est le même mais le sport reste un sport, la "guerre sportive" de Huston semblent avoir des implications géopolitiques qui sont soit mal expliqués, soit ch'uis trop con pour comprendre (Harrison, arrête de te marrer ou tu sors...
)
Quoi qu'il en soit, j'ai plusieurs fois lu que cette idée était loin d'être nouvelle mais on doit pas avoir les mêmes références parce que j'ai personnellement trouvé ça plutot original. Deathlok, comme je l'ai dit plus haut, n'apparait pas encore mais il semble clair que le cyborg en herbe de ce premier épisode est un certain Mike Travers, LE soldat-vedette du moment, devenu milliardaire grâce à ses performances sportives et ses contrats publicitaires; bien que Luther Manning, LE Deathlok originel, apparaisse également comme personnage, et que le doute est permis quant à la possibilité que ce soit lui une fois de plus qui devienne le cyborg à tête de zombie.
Huston arrive à insuffler assez d'énergie et de panache à ce numéro 1 pour entretenir l'intérêt du lecteur (en tout cas le mien). Le ton de l'histoire, aidé magistralement par un Lan Medina extraordinaire aux dessins, m'a constamment rappelé du Paul Verhoeven, et pas seulement à cause de Robocop (Deathlok n'apparait pas!!) mais surtout pour son Starship Troopers, tellement caricatural qu'il en était à la limite du grotesque, mais irrésistiblement divertissant.
Donc, encore une fois contrairement à Moon Knight auquel j'avais décroché au bout d'une demi-douzaine d'épisodes, je suis prêt à donner une deuxième chance à Charlie Huston sur ce Deathlok que je verrai bien avoir sa propre série régulière à l'issue de cette mini-série si elle tient ses promesses. Salut, Sting! J'ai fini mais tu peux relire si tu veux.
Dessins: Lan Medina
Premièrement, j'aimerais signaler, avec une pointe de regret, que ce blog fonctionnera surement au ralenti dans les semaines à venir. Le manque de temps, combiné - avouons-le - à un certain manque d'inspiration, m'ont convaincus que le temps que je passe à réfléchir sur le contenu de ce blog prends un peu trop le pas sur mes autres obligations, notamment professionnelles, et j'espère que mes chers lecteurs ne le prendront pas comme un signe de dédain à leur égard, surtout vous, cher président Obama qui, je le sais, suivez régulièrement mes divagations avec une dévotion qui m'honore.
Sur ce...
Deathlok me rappelle ce genre d'acteurs "guest stars" qu'on voit tout le temps dans les séries télé et qui, curieusement, portent le même nom, à savoir Ah-ouais-lui Chais-pas-où-jlai-vu-mais-jeul-connais.
La tête de Deathlok me dit définitivement quelque chose mais impossible de me rappeler où et quand je l'ai vu. Je suis à 100% sûr qu'il n'avait pas sa propre série dans les années '80 (en tout cas pas dans les Strange, Titans et compagnie que je lisais enfant, ni dans les comics en VO que j'ai commencé à lire vers '85-'86) et comme j'ai zappé les années '90 en termes de BD, il est également certain que c'est pas là que je l'ai "rencontré".
Pourtant, c'est sûr, Deathlok n'est pas un nouveau venu (ben oui, je me suis quand même un peu documenté).
Créé dans les années '70 par Doug Moench, Deathlok a connu plusieurs identités dans ce que l'on pourrait appeler des "reboot" du personnage au cours des trente dernières années. Le principe du personnage reste cependant le même: il s'agit ni plus ni moins de l'ancêtre de Robocop, c'est-à-dire un cyborg dont la partie humaine, ressucitée d'entre les morts (je sais que c'est un pléonasme, Barack, tais-toi, je fais ce que je veux), lutte pour garder son humanité dans un corps en majeure partie robotisé.
Pour ce qui est de cet énième reboot, Charlie Huston reste fidèle à la tradition, du moins en apparence puisque Deathlok n'apparait pas encore dans ce premier épisode. Un petit mot en passant sur Charlie Huston: il s'agit d'un écrivain dont les premiers pas dans la BD ont été faits sur un autre reboot, celui de Moon Knight, qui personnellement ne m'avait pas convaincu (les aventures de Moon Knight continuent en ce moment dans "Vengeance of the Moon Knight" avec Gregg Hurwitz, un autre écrivain, aux commandes et qui semble beaucoup plus intéressant que Huston... Tiens, Stephen Hawking! Sympa de nous rejoindre, vieux... Love your work!
)Mais contrairement à son passage sur Moon Knight qui m'avait laissé plutot froid, je dois dire que Huston a plutot réussi à m'accrocher avec ce revival de Deathlok. Contrairement aux quelques critiques que j'ai lu (4 en tout) d'ailleurs, qui semblent se plaindre d'un certain manque d'événements et même d'originalité dans ce début de scénario.
Franchement, je sais pas ce qui leur faut. L'intrigue de cette nouvelle mini-série se déroule dans un futur proche où la guerre est télévisée comme un sport dans lequel les meilleurs soldats deviennent adulés comme des athlètes superstars mais où les morts sont bien réels. J'avoue n'avoir pas tout compris car, contrairement à des histoires comme "Rollerball" où le principe est le même mais le sport reste un sport, la "guerre sportive" de Huston semblent avoir des implications géopolitiques qui sont soit mal expliqués, soit ch'uis trop con pour comprendre (Harrison, arrête de te marrer ou tu sors...
)Quoi qu'il en soit, j'ai plusieurs fois lu que cette idée était loin d'être nouvelle mais on doit pas avoir les mêmes références parce que j'ai personnellement trouvé ça plutot original. Deathlok, comme je l'ai dit plus haut, n'apparait pas encore mais il semble clair que le cyborg en herbe de ce premier épisode est un certain Mike Travers, LE soldat-vedette du moment, devenu milliardaire grâce à ses performances sportives et ses contrats publicitaires; bien que Luther Manning, LE Deathlok originel, apparaisse également comme personnage, et que le doute est permis quant à la possibilité que ce soit lui une fois de plus qui devienne le cyborg à tête de zombie.
Huston arrive à insuffler assez d'énergie et de panache à ce numéro 1 pour entretenir l'intérêt du lecteur (en tout cas le mien). Le ton de l'histoire, aidé magistralement par un Lan Medina extraordinaire aux dessins, m'a constamment rappelé du Paul Verhoeven, et pas seulement à cause de Robocop (Deathlok n'apparait pas!!) mais surtout pour son Starship Troopers, tellement caricatural qu'il en était à la limite du grotesque, mais irrésistiblement divertissant.
Donc, encore une fois contrairement à Moon Knight auquel j'avais décroché au bout d'une demi-douzaine d'épisodes, je suis prêt à donner une deuxième chance à Charlie Huston sur ce Deathlok que je verrai bien avoir sa propre série régulière à l'issue de cette mini-série si elle tient ses promesses. Salut, Sting! J'ai fini mais tu peux relire si tu veux.