DOOMWAR 1/6
Scénario: Jonathan Maberry
Dessins: Scot Eaton
Encrage: Andy Lanning & Robert Campanella
J'ai récemment dit à Wade que Marvel commençait à me gonfler avec leurs inconsistences (bugs de continuité, apparitions multiples des mêmes personnages,...) mais il faut admettre que Marvel et DC, c'est comme le McDo', on a beau se rendre compte un jour que c'est de la merde, on peut pas s'empêcher de continuer à aimer ça.
J'ai donc jeté un coup d'oeil à Doomwar, ne serait-ce que pour voir ce que valait ce Jonathan Maberry dont le nom ne me disait absolument rien.
Eh ben, ch'uis bien content, tiens! Marvel a toujours eu un flair supérieur à DC pour ce qui est de dénicher des bons scénaristes (si l'on omet Alan "Dieu Vivant" Moore, bien entendu). Bendis et Millar sont au top de ma liste des scénaristes "sous contrat", Jason Aaron n'a pas encore déçu et son run actuel sur Punisher Max se lit comme de la bière (j'me comprends...) et Jonathan Hickman a apporté un vent d'intelligence aux 4 Fantastiques (plus que bienvenu après les daubes inregardables de Tim Story au cinéma). A un niveau inférieur, Andy Diggle s'en sort plutot bien sur Daredevil, Jeff Parker ne m'avait pas encore vraiment impressioné avec ses Agents of Atlas sans intérêt mais son cliffhanger sur le dernier Thunderbolts est la plus grosse claque que j'ai reçu de chez Marvel cette année (oui, j'en veux encore, c'était vraiment excellent), et le boulot de Matt Fraction sur Iron Man est tellement bon qu'il lui a valu l'Eisner de la meilleure nouvelle série (je tiens quand même à dire que je trouve que l'arc actuel consistant à "ramener" Tony Stark de son état de "mongolitude" traine un peu en longueur). Encore en dessous, on trouve des gars comme Greg Pak, Daniel Way (pour lequel j'ai une ou deux fois, sur ce blog, fait part de mon mépris) et Victor Gischler (qui, pour moi, se ridiculise sur Deadpool), auquel je me permettrai d'ajouter Rick Remender sur lequel je n'avais rien à dire jusqu'au moment où il a fait la connerie la plus débile de l'histoire des comics (Frankencastle... en dire plus me salirait...). Bien que leur travail soit pour moi inacceptable à un niveau professionel (bien que Pak ne soit pas mauvais), je ne peux que constater qu'ils ont la cote auprès du public; ce qui m'oblige, si je veux être objectif, à reconnaitre qu'ils doivent faire quelque chose qui marche (et comme ch'uis TROP FORT comme mec, y faut bien que ch'ois objectif !!)
Tout ça pour en venir au petit nouveau Jonathan Maberry. Bon, "petit" et "nouveau", faut le dire vite (allez-y, essayez...). Et lentement (allez-y...). Maintenant, montez la voix jusqu'à atteindre un pitch de vieille dame.... Et maintenant sortez dans la rue et dites-le à toutes les personnes que vous croisez... "petit!"..."nouveau!"... "petit!"... "nouveau!"... Mais non, je déconne! Revenez!
Maberry a récemment dépassé la cinquantaine et s'est fait un nom comme auteur à suivre dans la littérature d'horreur. Il bosse en ce moment sur une trilogie de romans sur le bioterrorisme dont les droits ont déjà été achetés par Sony avant même que les romans ne soient écrits. De quoi je parlais? Ah oui, Doomwar!
Chez Marvel, Maberry a été embauché comme scénariste de Black Panther. Je dois dire que je n'ai pas du tout suivi cette série (à part la petite histoire complète de Jason Aaron au moment de la guerre des Skrulls), principalement à cause des mauvaises critiques sur le travail de Reginald Hudlin, le précédent scénariste de la série.
J'ai donc découvert dans Doomwar que: (1) Black Panther est maintenant une fille, et plus précisément la soeur de T'Challa, qui s'appelle Shuri; (2) T'Challa, le Black Panther "classique" a été chassé du Wakanda, le pays dont il est habituellement le souverain; (3) Ororo, alias Storm (ou Tornade, en français) des X-men, qui est depuis quelques années l'épouse de T'Challa, est sur le point d'être exécutée pour trahison et sorcellerie, par les actuels tenants du pouvoir, un groupe de fondamentalistes xénophobes appelés les Desturi.
On apprend dans ce Doomwar que Dr. Doom (est-ce qu'il s'appelle encore Dr. Fatalis en français?) est derrière toutes les tribulations que T'Challa et sa clique ont dernièrement subis.
Ce qui m'a frappé dans ce premier épisode, c'est la capacité qu'a Maberry de rendre ses personnages particulièrement badass. La nouvelle Black Panther nous est présentée comme quelqu'un de sans pitié (la dernière page de ce comic en est une parfaite illustration), Doom lui-même est enfin décrit comme le psychopathe machiavélique que ce personnage est censé être depuis des décennies (il tire les cheveux de Storm!!! Vous vous rendsez comptseuh!) , et même Scott Summers, dont le charisme a toujours été équivalent à celui d'un poireau, fait preuve d'assertivité et de crédibilté en tant que leader des X-Men (un changement de personnalité initié par Matt Fraction dans les "Uncanny X-Men", il faut quand même le souligner).
Nous avons donc, pour l'instant: deux Black Panthers + une Tornade, un Dr. Doom, et quelques X-Men. Auxquels viendront s'ajouter, si l'on en juge par la couverture: Deadpool et les FF (du moins, Ben Grimm). L'enjeu de cette fameuse "Guerre de Doom" étant le vibranium, l'autre métal "made in Marvel" (vous connaissez l'adamantium, non?), dont le Wakanda regorge et qui ferait de Doom "la force la plus puissante qui ait jamais marché sur terre" s'il parvenait à s'en emparer; et au scénario, un type qui arrive à vous faire ingurgiter tout plein de détails de background en allant droit au but et en n'étant ni lourd ni chiant (mine de rien, c'est super dur à faire), suivi aux dessins par un Scot Eaton qui a très bien compris comment dessiner des personnages "qu'il faut pas faire chier". Je sais pas pour vous mais moi je la sens bien cette mini-série...
Dessins: Scot Eaton
Encrage: Andy Lanning & Robert Campanella
J'ai récemment dit à Wade que Marvel commençait à me gonfler avec leurs inconsistences (bugs de continuité, apparitions multiples des mêmes personnages,...) mais il faut admettre que Marvel et DC, c'est comme le McDo', on a beau se rendre compte un jour que c'est de la merde, on peut pas s'empêcher de continuer à aimer ça.
J'ai donc jeté un coup d'oeil à Doomwar, ne serait-ce que pour voir ce que valait ce Jonathan Maberry dont le nom ne me disait absolument rien.
Eh ben, ch'uis bien content, tiens! Marvel a toujours eu un flair supérieur à DC pour ce qui est de dénicher des bons scénaristes (si l'on omet Alan "Dieu Vivant" Moore, bien entendu). Bendis et Millar sont au top de ma liste des scénaristes "sous contrat", Jason Aaron n'a pas encore déçu et son run actuel sur Punisher Max se lit comme de la bière (j'me comprends...) et Jonathan Hickman a apporté un vent d'intelligence aux 4 Fantastiques (plus que bienvenu après les daubes inregardables de Tim Story au cinéma). A un niveau inférieur, Andy Diggle s'en sort plutot bien sur Daredevil, Jeff Parker ne m'avait pas encore vraiment impressioné avec ses Agents of Atlas sans intérêt mais son cliffhanger sur le dernier Thunderbolts est la plus grosse claque que j'ai reçu de chez Marvel cette année (oui, j'en veux encore, c'était vraiment excellent), et le boulot de Matt Fraction sur Iron Man est tellement bon qu'il lui a valu l'Eisner de la meilleure nouvelle série (je tiens quand même à dire que je trouve que l'arc actuel consistant à "ramener" Tony Stark de son état de "mongolitude" traine un peu en longueur). Encore en dessous, on trouve des gars comme Greg Pak, Daniel Way (pour lequel j'ai une ou deux fois, sur ce blog, fait part de mon mépris) et Victor Gischler (qui, pour moi, se ridiculise sur Deadpool), auquel je me permettrai d'ajouter Rick Remender sur lequel je n'avais rien à dire jusqu'au moment où il a fait la connerie la plus débile de l'histoire des comics (Frankencastle... en dire plus me salirait...). Bien que leur travail soit pour moi inacceptable à un niveau professionel (bien que Pak ne soit pas mauvais), je ne peux que constater qu'ils ont la cote auprès du public; ce qui m'oblige, si je veux être objectif, à reconnaitre qu'ils doivent faire quelque chose qui marche (et comme ch'uis TROP FORT comme mec, y faut bien que ch'ois objectif !!)
Tout ça pour en venir au petit nouveau Jonathan Maberry. Bon, "petit" et "nouveau", faut le dire vite (allez-y, essayez...). Et lentement (allez-y...). Maintenant, montez la voix jusqu'à atteindre un pitch de vieille dame.... Et maintenant sortez dans la rue et dites-le à toutes les personnes que vous croisez... "petit!"..."nouveau!"... "petit!"... "nouveau!"... Mais non, je déconne! Revenez!
Maberry a récemment dépassé la cinquantaine et s'est fait un nom comme auteur à suivre dans la littérature d'horreur. Il bosse en ce moment sur une trilogie de romans sur le bioterrorisme dont les droits ont déjà été achetés par Sony avant même que les romans ne soient écrits. De quoi je parlais? Ah oui, Doomwar!
Chez Marvel, Maberry a été embauché comme scénariste de Black Panther. Je dois dire que je n'ai pas du tout suivi cette série (à part la petite histoire complète de Jason Aaron au moment de la guerre des Skrulls), principalement à cause des mauvaises critiques sur le travail de Reginald Hudlin, le précédent scénariste de la série.
J'ai donc découvert dans Doomwar que: (1) Black Panther est maintenant une fille, et plus précisément la soeur de T'Challa, qui s'appelle Shuri; (2) T'Challa, le Black Panther "classique" a été chassé du Wakanda, le pays dont il est habituellement le souverain; (3) Ororo, alias Storm (ou Tornade, en français) des X-men, qui est depuis quelques années l'épouse de T'Challa, est sur le point d'être exécutée pour trahison et sorcellerie, par les actuels tenants du pouvoir, un groupe de fondamentalistes xénophobes appelés les Desturi.
On apprend dans ce Doomwar que Dr. Doom (est-ce qu'il s'appelle encore Dr. Fatalis en français?) est derrière toutes les tribulations que T'Challa et sa clique ont dernièrement subis.
Ce qui m'a frappé dans ce premier épisode, c'est la capacité qu'a Maberry de rendre ses personnages particulièrement badass. La nouvelle Black Panther nous est présentée comme quelqu'un de sans pitié (la dernière page de ce comic en est une parfaite illustration), Doom lui-même est enfin décrit comme le psychopathe machiavélique que ce personnage est censé être depuis des décennies (il tire les cheveux de Storm!!! Vous vous rendsez comptseuh!) , et même Scott Summers, dont le charisme a toujours été équivalent à celui d'un poireau, fait preuve d'assertivité et de crédibilté en tant que leader des X-Men (un changement de personnalité initié par Matt Fraction dans les "Uncanny X-Men", il faut quand même le souligner).
Nous avons donc, pour l'instant: deux Black Panthers + une Tornade, un Dr. Doom, et quelques X-Men. Auxquels viendront s'ajouter, si l'on en juge par la couverture: Deadpool et les FF (du moins, Ben Grimm). L'enjeu de cette fameuse "Guerre de Doom" étant le vibranium, l'autre métal "made in Marvel" (vous connaissez l'adamantium, non?), dont le Wakanda regorge et qui ferait de Doom "la force la plus puissante qui ait jamais marché sur terre" s'il parvenait à s'en emparer; et au scénario, un type qui arrive à vous faire ingurgiter tout plein de détails de background en allant droit au but et en n'étant ni lourd ni chiant (mine de rien, c'est super dur à faire), suivi aux dessins par un Scot Eaton qui a très bien compris comment dessiner des personnages "qu'il faut pas faire chier". Je sais pas pour vous mais moi je la sens bien cette mini-série...