THE PACIFIC
Produit par: Steven Spielberg, Tom Hanks
Avec: James Badge Dale, Joseph Mazzello, Jon Seda
Neuf ans après "Band of Brothers", Spielberg et Hanks nous offrent enfin une suite (qui n'en est pas vraiment une) à leur glorieuse mini-série sur la deuxième guerre mondiale.
Dans "The Pacific", qui a débarqué (ha ha) sur les écrans de télé américains vendredi dernier, un bataillon de marines débarquant à Guadalcanal se fait mordre par des loup-garous et entreprend de déchiqueter l'armée japonaise les nuits de pleine lune.
Non, je déconne, mais ça aurait été marrant, non?...
Un peu quand même?...
Non?
Bref. "The Pacific", comme son nom l'indique, se penche sur les combats du front pacifique. Pour résumer: les nazis sont remplacés par des japonais. De la part de Spielberg et vu le budget alloué à cette mini-série (environ 200 millions de dollars pour 10 épisodes), la qualité est indéniablement au rendez-vous. Les combats, les décors et la mise en scène sont toujours aussi réalistes, mais il faut se rendre à l'évidence, "Saving Private Ryan, "Band of Brothers" et surtout "The Thin Red Line" de Terence Malick étant déjà passés par là, l'effet de surprise est mort depuis belle lurette et l'impressionante production de la nouvelle saga de Spielberg/Hanks n'arrive pas à compenser son amer manque de nouveauté.
Tout comme pour "Band of Brothers", "The Pacific" débute avec des témoignages de vétérans et les personnages principaux sont basés sur des gens ayant vraiment existés.
Jon Seda joue le rôle de John Basilone, un héros de guerre ayant reçu la Medal of Honor et la Navy Cross. James Badge Dale et Joseph Mazzello (le môme de Jurassic Park qui s'est mis à ressembler à Crispin Glover en grandissant) interprètent deux soldats dont les mémoires ont inspirés l'intrigue principale de "The Pacific".
Les mémoires d'Eugene Sledge, "With the Old Breed at Peleliu and Okinawa", sont en effet considérés comme faisant partie des meilleurs récits autobiographiques de soldats; et historiquement, les campagnes du Pacifique sont beaucoup plus controversés que leurs "équivalents" sur le sol européen, certains les considérant comme de tragiques erreurs militaires (la controverse porte sur l'inutilité stratégique de certaines iles sur lesquelles se sont déroulées des batailles où les morts se sont comptés en milliers). Il y a là de quoi approfondir le travail déjà exploré par Kubrick dans "Full Metal Jacket", à savoir la déshumanisation totale de l'individu transformé en machine à tuer.
Si le script suit cette voie, j'ai bon espoir que "The Pacific" aura gagné sa place à coté de "Band of Brothers" en tant que séries les plus marquantes de l'histoire de la télé. Sans cela, il est possible que la nouvelle mini-série du tandem Spielberg/Hanks ne soit finalement considéré que comme un ersatz de sa précédé prédeusséce
prédeceucédécésseuse, un grand spectacle divertissant et vaguement éducatif mais plombé par du sentimentalisme à la mords-moi le noeud (oh oui) et du patriotisme de mauvais goût.
Avec: James Badge Dale, Joseph Mazzello, Jon Seda
Neuf ans après "Band of Brothers", Spielberg et Hanks nous offrent enfin une suite (qui n'en est pas vraiment une) à leur glorieuse mini-série sur la deuxième guerre mondiale.
Dans "The Pacific", qui a débarqué (ha ha) sur les écrans de télé américains vendredi dernier, un bataillon de marines débarquant à Guadalcanal se fait mordre par des loup-garous et entreprend de déchiqueter l'armée japonaise les nuits de pleine lune.
Non, je déconne, mais ça aurait été marrant, non?...
Un peu quand même?...
Non?
Bref. "The Pacific", comme son nom l'indique, se penche sur les combats du front pacifique. Pour résumer: les nazis sont remplacés par des japonais. De la part de Spielberg et vu le budget alloué à cette mini-série (environ 200 millions de dollars pour 10 épisodes), la qualité est indéniablement au rendez-vous. Les combats, les décors et la mise en scène sont toujours aussi réalistes, mais il faut se rendre à l'évidence, "Saving Private Ryan, "Band of Brothers" et surtout "The Thin Red Line" de Terence Malick étant déjà passés par là, l'effet de surprise est mort depuis belle lurette et l'impressionante production de la nouvelle saga de Spielberg/Hanks n'arrive pas à compenser son amer manque de nouveauté.
Tout comme pour "Band of Brothers", "The Pacific" débute avec des témoignages de vétérans et les personnages principaux sont basés sur des gens ayant vraiment existés.
Jon Seda joue le rôle de John Basilone, un héros de guerre ayant reçu la Medal of Honor et la Navy Cross. James Badge Dale et Joseph Mazzello (le môme de Jurassic Park qui s'est mis à ressembler à Crispin Glover en grandissant) interprètent deux soldats dont les mémoires ont inspirés l'intrigue principale de "The Pacific".
Jon Seda...
... John Basilone
Joseph Mazzello...
... Eugene Sledge
James Badge Dale...
... Robert Leckie
Joseph Mazzello...
... Eugene Sledge
James Badge Dale...
... Robert Leckie
Le premier épisode a la même patte que "Band of Brothers" mais deux défauts viennent s'y coller. Tout d'abords, les 20 premières minutes sont empreintes d'un sentimentalisme purement Spielbergien et d'un over-patriotisme qui, même moi, commence à me gonfler. Le personnage de Mazzello chiale parce qu'un défaut physique l'empêche de s'enrôler, le frère de Basilone retient ses larmes en portant un toast (mais qui fait ça dans la vie?! Vous avez déjà vu porter des toasts "en vrai", vous?!!) au départ de son frère qui va servir la patrie, et James Badge Dale prie dans une église à la veille de son embarquement... Oh! Bouh! Gne chuis émuuu!!
Honnêtement, sans la violence des scènes de combat et le fait que "Saving Private Ryan" soit l'un de mes films préférés, je ne sais pas si j'aurais accroché à cette mini-série. Ma seule lueur d'espoir est que, contrairement à "Band of Brothers", "The Pacific" étant plus basé sur 3 individus en particulier qu'un bataillon entier, le scénario peut peut-être se concentrer plus sur l'étude psychologique des personnages que sur le coté spectaculaire du conflit.
Honnêtement, sans la violence des scènes de combat et le fait que "Saving Private Ryan" soit l'un de mes films préférés, je ne sais pas si j'aurais accroché à cette mini-série. Ma seule lueur d'espoir est que, contrairement à "Band of Brothers", "The Pacific" étant plus basé sur 3 individus en particulier qu'un bataillon entier, le scénario peut peut-être se concentrer plus sur l'étude psychologique des personnages que sur le coté spectaculaire du conflit.
Si le script suit cette voie, j'ai bon espoir que "The Pacific" aura gagné sa place à coté de "Band of Brothers" en tant que séries les plus marquantes de l'histoire de la télé. Sans cela, il est possible que la nouvelle mini-série du tandem Spielberg/Hanks ne soit finalement considéré que comme un ersatz de sa précédé prédeusséce
prédeceucédécésseuse, un grand spectacle divertissant et vaguement éducatif mais plombé par du sentimentalisme à la mords-moi le noeud (oh oui) et du patriotisme de mauvais goût.